La langue au théâtre : expression d'une identité culturelle ?
Auteur / Autrice : | Paola Giummarra |
Direction : | Paola Ranzini, Paola Daniela Giovanelli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures étrangères |
Date : | Soutenance le 14/06/2018 |
Etablissement(s) : | Avignon en cotutelle avec Università degli studi (Bologne, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Culture et patrimoine (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Identité Culturelle, Textes et Théâtralité (Avignon) |
Jury : | Président / Présidente : Yannick Butel |
Examinateurs / Examinatrices : Yannick Butel, Luca Zuliani | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yannick Butel, Luca Zuliani |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans le titre de notre thèse nous avons souligné les éléments au cœur de cette recherche. Pour interroger les pratiques théâtrales contemporaines, notamment en France et en Italie, nous avons eu recours à un outil particulier : le rythme. Ainsi, nous proposons une étude comparée de quatre pièces chacune d’un auteur différent, deux français et deux italiens : Juste la fin du monde (1990) de Jean-Luc Lagarce, Clôture de l’amour (2011) de Pascal Rambert, Italia-Brasile 3 a 2 (2002) de Davide Enia et Dissonorata (2006) de Saverio La Ruina. La définition de rythme donnée par Henri Meschonnic nous a permis d’étudier ces pièces sans adopter un point de vue uniquement linguistique, théâtral ou sociologique. Car la révélation de la poétique de l’auteur se dévoile et se rend manifeste précisément grâce au rythme. Un rythme qui relève certes de la structure linguistique de la pièce, mais qui est aussi l’accomplissement de la manifestation historique et culturelle de la voix de ces auteurs.