Symbioses bactériennes chez les protistes ciliés des sédiments réduits de mangroves de Guadeloupe.
Auteur / Autrice : | Adrien Grimonprez |
Direction : | Olivier Gros, Silvina Andrea Gonzalez-Rizzo Krasniansky |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et biologie des organismes - populations - interactions |
Date : | Soutenance le 10/12/2018 |
Etablissement(s) : | Antilles |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Milieu insulaire tropical à risques : protection, valorisation , santé et développement (Pointe-à-Pitre) |
Jury : | Président / Présidente : Amadou Bâ |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Gros, Silvina Andrea Gonzalez-Rizzo Krasniansky, Amadou Bâ, Sébastien Duperron, Audrey Caro, Stephanie Guyomard Rabenirina | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sébastien Duperron, Audrey Caro |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Alors que la Guadeloupe possède la plus grande bordure littorale de mangroves des Petites Antilles, la microfaune et la microflore bactérienne marine associées à cet écosystème sont très mal connues. Pourtant, ces diverses communautés de micro-organismes sont à la base du réseau trophique des sédiments marins de mangrove. En effet, grâce à leurs activités basées sur des processus hétérotrophes, ces micro-organismes vont permettre de dégrader la litière constituée de feuilles et branches de palétuviers tombées à la surface du sédiment. En condition anoxique, la dégradation des substrats végétaux par des bactéries sulfato-réductrices entraine la production de sulfures qui vont soutenir l’activité de bactéries chimiosynthétiques. Les protistes ciliés sont des micro-organismes eucaryotes unicellulaires caractérisés par la présence de cils sur la surface cellulaire et appartenant au micro-zooplancton. Leur mode de nutrition basé sur la phagocytose permet non seulement de favoriser la reminéralisation de la biomasse microbienne, ce qui augmente le transfert de nutriments à d'autres organismes du réseau trophique, mais facilite surtout l’émergence de nombreuses associations symbiotiques. Les résultats obtenus durant cette thèse ont permis de mettre en évidence la présence d’associations symbiotiques entre des bactéries sulfo-oxydantes ou hétérotrophes et des espèces de protistes ciliés faisant parties du périphyton de mangrove.