Culture entrepreneuriale, performance socio-économique et modélisation empirique des comportements socioculturels sur les intentions d’entreprendre en Haïti
Auteur / Autrice : | Ernest Tesse |
Direction : | Elina Dévoué, Benoît Raveleau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 11/05/2018 |
Etablissement(s) : | Antilles |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Milieu insulaire tropical : dynamiques de développement, sociétés, patrimoine et culture dans l'espace Caraïbes-Amériques (Pointe-à-Pitre) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Marc Willinger, Pierre Chauvet, Danielle Laport, Juliette Cordette |
Rapporteur / Rapporteuse : Marc Willinger, Pierre Chauvet |
Mots clés
Résumé
L’entrepreneuriat a été très longtemps reposé sur les seuls facteurs économiques, comme la recherche et le développement (R&D), les innovations, les infrastructures adéquates, les nouvelles technologies appliquées, un système bancaire efficace, etc. Pourtant, d’autres facteurs s’avèrent encore plus importants lorsqu’il s’agit surtout de chercher à comprendre les dimensions qui sont intrinsèquement pertinentes dans les prises de décisions entrepreneuriales. Parmi ces facteurs, la culture occupe une place centrale qu’on ne peut en aucun cas occulter. En effet, grâce à certains traits culturels qui caractérisent positivement le comportement de leurs peuples, beaucoup de pays ont vu développer leurs économies. Alors que d’autres traits culturels, au lieu d’être prometteurs, constituent plutôt des handicaps au développement économique des pays dits sous-développés. Ceux qui ont une culture négro-africaine semblent les plus touchés. Haïti est l’un des pays de l’hémisphère occidental, plus précisément du bassin caribéen, qui semblent aussi faire partie de cette catégorie, par l’intermédiaire de certains traits culturels négro-africains qui lui sont légués en héritage pendant toute la période coloniale. Tout ceci a été antérieurement prouvé par un ensemble de travaux de recherche théoriques et empiriques. Cependant, dans le but d’apporter quelques éclairages nécessaires aux résultats de ces travaux et surtout d’approfondir notre champ de recherche sous les prismes de la performance globale et du développement socio-économique durable d’Haïti, cette présente thèse se donne plutôt pour objectif principal de tenter de modéliser empiriquement les comportements socioculturels de l’entrepreneuriat haïtien. Dans ce sens, elle cherche à construire un modèle conceptuel théorique de référence qui peut nous permettre de vérifier statistiquement et économétriquement l’influence de certains facteurs socioculturels sur les intentions des actifs entrepreneurs et non-entrepreneurs haïtiens de créer à court terme une entreprise ou de se lancer sur le moyen terme ou sur le long terme dans un projet à caractère entrepreneurial dans leur propre département de naissance.