Thèse soutenue

Carlos Giménez : de la dénonciation à la transmission de la mémoire

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Auteur / Autrice : Pierre-Alain De Bois
Direction : Roselyne Mogin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et Littératures romanes
Date : Soutenance le 25/05/2018
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Langues, littératures, linguistique (Le Mans) - Langues- litteratures- linguistique des universités d'Angers et du Mans / 3L.AM
Jury : Président / Présidente : Manuelle Peloille
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Bessière, Antonio Altarriba
Rapporteurs / Rapporteuses : Viviane Alary, Emmanuel Le Vagueresse

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse porte sur l’oeuvre de l’auteur espagnol de bande dessinée Carlos Giménez, l’un des dessinateurs et scénaristes les plus importants en Espagne, et dont une grande partie de l’oeuvre constitue un témoignage précieux de plus de cinquante ans d’Histoire en Espagne, depuis la guerre civile jusqu’à la transition démocratique. Auteur résolument engagé, véritable pionnier en matière de bande dessinée autobiographique, Carlos Giménez est en outre doté d’un style caractéristique : un graphisme en noir et blanc, un trait personnel, à la fois réaliste et parfois très caricatural, toujours au service d’une critique idéologique ou sociétale. Ce travail de recherche s’est articulé autour de deux grands axes constitutifs de son oeuvre : le souvenir, qui correspond à la réflexion sur l’Histoire et la mémoire, et la dénonciation. Une dénonciation qui semble aujourd’hui devenir peut-être moins criante au bénéfice de ce que l’on pourrait appeler la finalité éducative, chez un auteur qui met de plus en plus l’accent sur l’héritage de la mémoire, ou comment transmettre la mémoire aux générations futures. Aussi ses dernières productions s’avèrent-elles plus que jamais en phase avec les débats qui agitent l’Espagne aujourd’hui autour du thème de la mémoire historique et montrent jusqu’à quel point le neuvième art, cet « art séquentiel », production accessible à un public éclectique (mais peut-être aussi plus jeune),constitue même une base « didactico-pédagogique »,dont la finalité édifiante des jeunes générations est indéniable chez l’auteur madrilène.