Thèse soutenue

Participation à l'étude du rôle du système adénosinergique en pathologie cardiovasculaire

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Auteur / Autrice : Donato Vairo
Direction : Giovanna Mottola
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pathologie humaine. Pathologie vasculaire et nutrition
Date : Soutenance le 11/12/2018
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en cardiovasculaire et nutrition (C2VN)
Jury : Président / Présidente : Emmanuel Fenouillet
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Fenouillet, Jean-Luc Pasquié, Jean-Jacques Risso
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Luc Pasquié, Jean-Jacques Risso

Résumé

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L'adénosine est un nucléotide purinergique ubiquitaire qui exerce plusieurs fonctions dans l'organisme, notamment au sein du tissu cardiovasculaire, via ses 4 récepteurs RCPGs: A1, A2a, A2B, A3. Le système adénosinergique est donc particulièrement impliqué dans la pathologie cardiovasculaire et en particulier dans la maladie coronarienne et dans la fibrillation auriculaire.Dans la maladie coronarienne, le rôle du récepteur A2a est crucial puisqu'il participe au contrôle du flux coronaire. Nous avons comparé le niveau d’expression de ce récepteur dans les cellules mononuclées circulantes et dans des fragments d’artères coronaires prélevés chez des patients atteints de coronaropathie. L’expression du récepteur A2a dans les PBMCs est corrélée à celle mesurée dans les artères coronaires. Ces résultats indiquent que le récepteur A2a exprimé par les PBMCs a un comportement similaire à celui de son homologue in situ.L’adénosine affecte également le rythme cardiaque. Nous avons donc étudié son implication, via les récepteurs A1 et A2a, dans la fibrillation auriculaire. Nous avons observé une élévation très importante de l’adénosine dans la cavité auriculaire au cours de l’épisode de fibrillation auriculaire, et cette augmentation de l’adénosinémie pourrait participer à la permanence de la fibrillation.Dans une troisième partie nous avons évalué la corrélation entre les valeurs de l’ionogramme sanguin et celles de l’ionogramme sudoral et nous avons observé une corrélation entre la kaliémie et le potassium sudoral. Cela pourrait permettre de surveiller de manière continue etnon invasive les dyskaliémies, actrices des troubles du rythme.