L'infection à Coxiella Burnetii, de la clinique à la réponse de l'hôte
Auteur / Autrice : | Cléa Melenotte |
Direction : | Didier Raoult |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie humaine. Maladies infectieuses |
Date : | Soutenance le 23/11/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Méditerranée Infection |
Jury : | Président / Présidente : Gilbert Greub |
Examinateurs / Examinatrices : Gilbert Greub, Max Maurin, Elisabeth Botelho-Nevers, Jean-Louis Mège | |
Rapporteur / Rapporteuse : Max Maurin |
Mots clés
Résumé
La fièvre Q dans sa forme aiguë induit des pneumonies et des hépatites et plus rarement, dans sa forme persistante, des infections cardio-vasculaires. Sur la base des données du Centre National de Référence de la fièvre Q, de 1991 jusqu’à 2016, nous avons observé qu’à la phase aiguë, l’augmentation des anticorps anticardiolipines était associée à des complications cardiaques, neurologiques et des voies biliaires. Par ailleurs, nous avons décrit des cas de pneumopathies interstitielles associées et des cas d’endocardites aiguës. Nous avons montré l’existence d’une association entre l’infection persistante à C. burnetii, l’atteinte ganglionnaire et la survenue de cancer des ganglions, les lymphomes. L’étude comparative de la virulence de différentes souches de C. burnetii chez la souris a montré que la souche endémique et épidémique de Guyane Française était la plus virulente.