Les usagers des campus universitaires marseillais face à la délinquance et aux incivilités
Auteur / Autrice : | Pierre Olivier Weiss |
Direction : | Laurent Mucchielli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 03/12/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire méditerranéen de sociologie (MMSH, Aix-en-Provence ; 1996-2020) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Duprez |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Giret, Nicolas Sembel | |
Rapporteur / Rapporteuse : Renée Zauberman, Jean-François Giret |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La question de la sécurité et du sentiment d’insécurité à Marseille se résume trop souvent à la problématique des « cités » et à l’image des trafics de drogue et des règlements de compte qu’ils évoquent. Ces sujets sont certes réels et importants, mais ils ne doivent pas occulter les problèmes de « délinquance » et d’« incivilités » plus classiques et autrement plus nombreux qui se posent dans toutes les grandes villes, de multiples manières. Les années 1980, sous l’influence des recherches anglo-saxonnes, marquent justement un tournant majeur puisque, conscient des limites de la statistique administrative, on commence à mesurer ces phénomènes sociaux du point de vue de la victime. Alors que des enquêtes en population sont réalisées en France depuis plusieurs années, aucune d’entre elles ne s’intéresse aux usagers des campus universitaires quand bien même les effectifs d’étudiants explosent dans le dernier quart du 20e siècle. En effet, aujourd’hui, l’université représente un passage obligé pour une part importante de la jeunesse.Comment, les campus universitaires, des espaces sociaux similaires au premier regard, laissent-ils apparaître des différences en termes de victimation et de sentiment d’insécurité ? Quelle est le volume des victimations recensées et qui sont les victimes ? Peut-on comprendre l’origine des peurs éventuelles des étudiants et des personnels de l’université ? En quoi l’organisation de la sécurité, les problèmes de délinquance locale ainsi que les représentations sociales forment-ils un ensemble de phénomènes qui s’articulent et s’alimentent ?