Modélisation biomécanique de l'orbite au sein de l'étage moyen de la face : applications en traumatologie et en reconstruction maxillo-faciale
Auteur / Autrice : | Jean-Marc Foletti |
Direction : | Laurent Guyot, Lionel Thollon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biomécanique |
Date : | Soutenance le 16/11/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille ; 2004-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Biomécanique Appliquée, UMR T24 INRETS (Aix-Marseille Université) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Bouletreau |
Rapporteur / Rapporteuse : Isabelle Barthélémy, Yannick Tillier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Introduction : les fractures des parois de l’orbite, sont fréquentes en traumatologie maxillo-faciale. Nous avons développé et validé un modèle 3D en éléments finis (FEM) d’étude de l’orbite humaine, ensuite utilisé en simulation traumatologique.Matériel et méthodes : Un état des lieux des connaissances concernant les fractures des parois de l’orbite est proposé en première partie. Une observation clinique d’un patient ayant subi un second traumatisme après avoir bénéficié d’une reconstruction du plancher orbitaire par un implant en titane est rapporté. Un modèle 3D en éléments finis de l’orbite est créé, afin d’analyser le comportement de l’orbite, de son contenu et d’une éventuelle reconstruction par implant titane simplifié, en cas de récidive traumatique. Il est ensuite amélioré sur les bases d’une étude sur sujets anatomiques. Résultats : Les implants préformés en titane ont fait leur preuve, mais ont une morbidité propre. Leur déformation en cas de récidive traumatique peut être délétère pour le contenu orbitaire et la vision du patient. Cette déformation est reproductible expérimentalement. L’analyse en éléments finis de traumatisme orbitaires est possible ses avantages et limites sont discutées.Discussion : La précision des voies d’abords et les progrès dans les matériaux utilisés en chirurgie maxillo-faciale permettent d’éviter la plupart des complications iatrogènes. Néanmoins, le devenir des implants utilisés n’est pas toujours pris en compte dans a décision chirurgicale, notamment en cas de récidive traumatique. Les modèles d’études 3D en éléments finis constituent ici un outil de choix.