Auteur / Autrice : | Alexandra Angelova |
Direction : | Nathalie Core, Jean-Claude Platel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 17/12/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Biologie du Développement de Marseille (IBDM) |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Chauvet |
Examinateurs / Examinatrices : Rosa Cossart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Caillé, Alan Carleton |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Au cours de la neurogenèse post-natale, des cellules souches prédéterminées résidant dans la zone ventriculo-subventriculaire génèrent continuellement des progéniteurs qui migrent à travers le flux migratoire rostral, se différencient et s'intègrent dans le bulbe olfactif (BO). Dans mon travail de thèse, j’ai démontré que le facteur de transcription bHLH NeuroD6 est spécifiquement et transitoirement exprimé dans le lignage neurogenique dorsal qui génère les cellules juxtaglomérulaires (CJGs) glutamatergiques pour le bulbe. J'ai apporté de nouvelles connaissances sur la période de génération des CJGs glutamatergiques, ainsi que sur leur morphologie et connectivité. J'ai cherché à élucider leur rôle dans le circuit neuronal du BO. Dans une première approche, j'ai soumis ces neurones à une privation sensorielle et je les ai suivis au cours du temps par imagerie in vivo. J'ai trouvé que, contrairement aux interneurones GABAergiques du BO, les CJG glutamatergiques survivent dans ces conditions difficiles, suggérant un équilibre homéostatique et dynamique entre excitation et inhibition dans ce système. Dans une deuxième approche, j'ai caractérisé les profils de réponse olfactive des CJG glutamatergiques à l'aide de souris GCaMP6s, pour examiner l'activité neuronale. J'ai découvert que ces neurones présentent un ensemble diversifié de réponses excitatrices, inhibitrices et mixtes avec différents degrés d'homo- et d'hétérogénéité dans les glomérules individuels. Ces résultats représentent les premières données in vivo sur la réponse olfactive disponibles pour les CJG glutamatergiques et renforcent l'idée que ces neurones agissent comme amplificateurs du signal sensoriel.