Thèse soutenue

Organisation spatiale et temporelle de l'activité neuronale du cortex moteur chez le singe macaque dans une tâche d'atteinte et de saisie manuelle

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Auteur / Autrice : Margaux Duret
Direction : Thomas Brochier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 24/09/2018
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Neurosciences de la Timone
Jury : Président / Présidente : Jozina de Graaf
Examinateurs / Examinatrices : Jozina de Graaf, Eric Schmidlin, Marc Maier, Alexa Riehle, Marie-Claude Hepp-Reymond
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Schmidlin, Marc Maier

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Il est classiquement admis que le cortex moteur des primates est organisé topographiquement en lien avec le contrôle des différentes parties du corps. Il a également été suggéré que différentes zones de cette aires corticales pourraient être impliquées dans différents processus de préparation motrice. Suivant cette dernière hypothèse, cette thèse a pour objectif d’étudier les modulations spatiales et temporelles de l’activité neuronale du cortex moteur au cours de la préparation et de l’exécution de mouvements de saisie manuelle. Trois singes ont été entraînés à réaliser une tâche pré-indicée de saisie manuelle. Chez chaque animal, une matrice d’électrodes a été implantée chroniquement dans le cortex moteur. Dans une première étude, nous avons démontré que les modulations d’activité associées à différents processus préparatoires sont localisées dans différentes zones du cortex moteur. Ces zones seraient activées séquentiellement au cours de la préparation motrice suivant une alternance de phases de traitement stationnaire et de propagation dynamique. Dans une seconde étude, nous avons exploré les interactions neuronales par l’utilisation de la mesure de corrélation de variabilité (rsc) entre paires de neurones. Cette deuxième étude a fait ressortir 3 résultats principaux. Les valeurs de rsc sont plus élevées au cours de la préparation du mouvement que lors de son exécution. Elles diminuent avec la distance qui sépare les neurones. Elles sont plus importantes entre interneurones qu’entre neurones supposés pyramidaux. L’ensemble de ces observations ont été discutées en lien avec différentes modèles d’organisation spatiale des aires motrices corticales.