Thèse soutenue

La double contemporanéïté de l'art : la sculpture entre l'objet modelé et l'objet manufacturé : un jeu de création en perpétuelle mutation

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Auteur / Autrice : Kouassi Die
Direction : Sylvie Coëllier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts plastiques et sciences de l'art
Date : Soutenance le 15/11/2018
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Jury : Président / Présidente : Paul-Louis Rinuy
Examinateurs / Examinatrices : Michel Guérin
Rapporteur / Rapporteuse : Itzhak Goldberg

Résumé

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La notion de « double contemporanéité » de l’art souhaite s’inscrire dans une démarche plastique et théorique actuelle. Cette notion, aux allures de concept, semble contester le nouvel ordre artistique qui se cache la locution « art contemporain ». En Occident, en Orient, et en Afrique, on parle couramment d’ « art contemporain » pour désigner certaines productions artistiques actuelles. Ainsi, l’expression « art-contemporain : en un seul mot» (Jean-Pierre Cometti) semble être une « logique » artistique. Quels sont les objets que nous rassemblons sous cette expression ? Sur quelles bases objectives peut-on déterminer la « temporalité » de l’objet contemporain ? Face à toutes ces interrogations, cette thèse défend l’ambigüité du terme « contemporain » à travers le concept de la « double contemporanéité » de l’objet d’art. Aujourd’hui, quels types d’objets d’art méritent le qualificatif d’œuvre contemporaine ? Qu’est-ce que le contemporain ? La première partie de cette thèse invite au parcours du scénario d’un « jeu de rôle ». Existe-t-il un rapport entre l’art et le jeu ? Dans ce jeu, je souligne l’usage du terme « contemporain » en ce qu’il peut renvoyer à l’ « anachronisme » des choses. La deuxième partie de la thèse embrasse la notion de « double contemporanéité ». Cette notion se positionne comme un repère. A partir de ce dernier, je situe ma position dans le « monde de l’art ». Depuis mon inclusion, la double contemporanéité se dessine dans la confrontation entre « l’objet modelé » et « l’objet manufacturé ». Cette « hybridation » n’est-elle pas la marque visible d’un art de réconciliation ?