Redéfinir le statut ontologique de l'art : art moderne, art postmoderne, art contemporain
Auteur / Autrice : | Francis Solet |
Direction : | Jean-Maurice Monnoyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 16/11/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Carole Talon-Hugon |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Morizot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jerrold Levinson, Étienne Jollet |
Mots clés
Résumé
Au sein d’un même espace muséal, qui est exclusivement dédié à l’art contemporain nous constatons la présence simultanée de formes traditionnelles d’art à côté d’installations. Il nous semble que ces œuvres d’art sont trop différentes pour être réunies sous la même appellation Art Contemporain. Dans cette étude nous analysons les présupposés philosophiques de la Modernité et de la Postmodernité, puis après avoir disqualifié la postmodernité, nous prenons l’Exposition à la Kunsthalle de Bern, en 1969, Quand les attitudes deviennent forme, comme date de naissance de l’art contemporain, et les œuvres qui y sont présentées comme la forme paradigmatique de l’art contemporain. La caractéristique essentielle des œuvres d’art contemporain,c’est qu’elles sont créées in situ et qu’elles peuvent être démontées et réinstallées. Ceci pose des problèmes de persistance d’identité dans le temps, à travers ces différents intervalles temporels. Nous analysons la théorie endurantiste des objets tridimensionnels et la théorie perdurantiste des objets quadridimensionnels. Nous adoptons comme principe méréologique de composition des parties temporelles, le principe installation réinstallation, qui permet de justifier la persistance d’une mêmeté de ces Œuvres d’art Contemporain au cours du temps.