Auteur / Autrice : | Céline Martin |
Direction : | Nicolas Thouveny, Guillemette Menot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géosciences de l'environnement |
Date : | Soutenance le 21/09/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (Aix-en-Provence ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Édouard Bard |
Examinateurs / Examinatrices : Jérémy Jacob, Odile Peyron | |
Rapporteurs / Rapporteuses : María Fernanda Sánchez Goñi, Christine Hatté |
Résumé
Cette thèse a pour but de reconstituer le climat des 100 000 dernières années en Europe de l’ouest. L’étude du climat du passé permet de mieux comprendre la variabilité naturelle du climat sur laquelle se surimpose aujourd’hui le réchauffement climatique d’origine anthropique. Ce sont des molécules fossiles bactériennes dont la structure varie en fonction des conditions environnementales qui ont permis dans cette étude de reconstituer le paléoclimat à partir des sédiments du lac St Front dans le Massif Central. Les indices dérivés de ces molécules révèlent la variabilité climatique à long terme mais également les évènements rapides de changement climatique ainsi qu’une forte action anthropique en surimposition des changements climatiques régionaux sur les 5000 dernières années. Ce travail montre l’importance de la compréhension de l’outil utilisé et du fonctionnement du système naturel dans lequel il est étudié, préalables indispensables à l’obtention d’une séquence climatique crédible