L'atelier artistique de la famille Coppedè
Auteur / Autrice : | Daniele Galleni |
Direction : | Rossella Froissart, Massimo Ferretti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 28/09/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille en cotutelle avec Scuola normale superiore (Pise, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Flavio Fergonzi |
Examinateurs / Examinatrices : Giulia Ammannati, Jean-François Luneau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Valerio Terraroli, Hélène Jannière |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La présente thèse se propose de reconstruire l’histoire, le contexte, la renommée internationale, les stratégies de promotion et le déclin final de l’atelier La casa artistica, géré à Florence par les différents membres de la famille Coppedè. Fondé en 1873 par le père Mariano (1839-1920) comme atelier de sculpture en bois, ébénisterie, ameublement et décoration d’intérieur, il connait un succès extraordinaire pendant plusieurs décennies, en devenant en outre le lieu de formation de tous les fils de Mariano qui se consacreront aux arts : Gino (1866-1927) et Adolfo (1871-1951), qui suivront une carrière en architecture, et Carlo (1868-1952), qui deviendra un peintre. La vie de l’atelier paternel est donc liée aux carrières de ses fils, formant une sorte d’alliance qui aboutira à plusieurs commandes officielles en Italie et à l’étranger grâce à une clientèle riche et cosmopolite, jusqu’à son déclin dans les années Trente en raison de la difficulté à renouveler le langage décoratif. Est étudié le lien entre l’atelier de la famille Coppedè et le contexte artistique de la ville de Florence où il travaille et se développe, en commençant par la situation de l’art de l’entaille en bois dans les années qui suivent l’Unification d’Italie, pendant lesquels Mariano commence sa carrière. Le chapitre consacré à la diffusion internationale de l’atelier Coppedè s’ouvre en étudiant le mythe que la ville de Florence et la Renaissance ont créé parmi les voyageurs, surtout anglais, et la manière dont il influence l’artisanat artistique de la ville, pour se focaliser, ensuite, sur les stratégies adoptées par l’atelier pour s’insérer dans ce circuit commercial.