Autour des représentations distinguées : la conjecture d'injectivité généralisée et modèles symplectiques pour les groupes unitaires
Auteur / Autrice : | Sarah Dijols |
Direction : | Volker Heiermann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques et informatique |
Date : | Soutenance le 06/07/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et Informatique de Marseille (Marseille ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mathématiques de Marseille (I2M) |
Jury : | Président / Présidente : Anne Pichon |
Examinateurs / Examinatrices : Raphaël Beuzart-Plessis, Jean-François Dat, Pascale Harinck, Pierre-Henri Chaudouard, Vincent Sécherre | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marko Tadic, Omer Offen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Soit G un groupe connexe quasi-déployé défini sur un corps non-Archimédien de caractéristique nulle. On suppose que l'on se donne un sous-groupe parabolique standard de décomposition de Levi P=MU ainsi qu'une représentation irréductible tempérée τ de M. Soit ν un élement dans le dual de l'algèbre de Lie de la composante déployée de M; on le choisit dans la chambre de Weyl positive. La représentation induite I_P^G(τν) est appelée module standard. Quand la représentation τ est générique (pour un caractère non-dégénéré de U), i.e a un modèle de Whittaker, le module standard I_P^G(τν) est également générique.Casselman et Shahidi ont conjecturé que l'unique sous-quotient générique apparaissait nécessairement comme sous-représentation dans le module standard I_P^G(τν). Ceci a été démontrée dans le cas des groupes classiques SO(2n+1), Sp(2n), et SO(2n) quand P est un sous-groupe parabolique maximal de G, par Hanzer en 2010.Dans notre travail, nous formulons et étudions ce problème dans le contexte plus général d'un groupe connexe quasi-déployé tel que les composantes irréductibles de ∑σ sont de type A,B,C ou D.Dans la deuxième partie de cette thèse (en commun avec D.Prasad), nous prouvons d'abord qu'il n'existe pas de representation cuspidale du groupe quasi-déployé U₂ₙ(F) qui soit distinguée par son sous-groupe Sp₂ₙ(F) pour F un corps local non-Archimédien. Nous prouvons ensuite le théorème équivalent pour un corps global: il n'existe pas de représentation cuspidale de U₂ₙ(Ak) qui ait une période symplectique non nulle pour k un corps de nombres ou corps de fonctions.