Auteur / Autrice : | Antoine Adenis |
Direction : | Mathieu Nacher |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé |
Date : | Soutenance le 21/11/2017 |
Etablissement(s) : | Guyane |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Diversités, santé et développement en Amazonie (Cayenne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ecosystemes Amazoniens et Pathologie Tropicale / EPat |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pierre Tattevin, Marie-Elisabeth Bougnoux, Pierre Couppié, Olivier Lortholary, Magalie Pierre Demar |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Tattevin, Marie-Elisabeth Bougnoux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’histoplasmose est une infection fongique invasive. Elle était décrite comme une des principales infections opportunistes et une des premières causes de décès au stade SIDA en Guyane française.Plusieurs travaux scientifiques ont été menés. Classée première infection opportuniste au stade SIDA, l’incidence de l’histoplasmose était estimé à 1,5 p100 personne-années infectées par le VIH. Le nombre de cas incidents était stable à un niveau élevé et la proportion de décès précoces <10%. Avec une surincidence des cas en fin de saison sèche et début de petite saison des pluies, le principal processus menant à une maladie symptomatique était une nouvelle infection. La comparaison des cas de tuberculose et d’histoplasmose retrouvait respectivement, un profil clinique respiratoire dans un contexte inflammatoire marqué et, un profil disséminé accompagné de cytopénies et d’anomalies hépatiques chez des patients plus immunodéprimés. L’évaluation de la détection sérique de l’antigène galactomananne était pertinente pour le diagnostic de l’histoplasmose. Une redéfinition des critères de sévérité et le développement d’arguments pour une stratégie thérapeutique empirique à visée antifongique étaient proposés.Des résultats préliminaires démontraient la présence (au Suriname et au Guyana) et une incidence importante de l’histoplasmose chez les patients infectés par le VIH du Suriname. A l’échelle de l’Amérique Latine, la mortalité liée à l’histoplasmose était estimée équivalente voire supérieure à celle de la tuberculose chez les patients infectés par le VIH. L’histoplasmose y était jugée négligée, méconnue, responsable de nombreux décès évitables.