L'ouverture en question : quand des universités ouvertes se redéfinissent à l'ère de la globalisation numérique
Auteur / Autrice : | Émilie Remond |
Direction : | Sylvie Leleu-Merviel, Julian Alvarez, Philippe Useille |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 28/11/2017 |
Etablissement(s) : | Valenciennes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire en design visuel et urbain (Valenciennes, Nord ; 1998-2021) |
Communauté d'Universités et Etablissements (ComUE) : Communauté d'universités et d'établissements Lille Nord de France (2009-2013) | |
Jury : | Président / Présidente : Alain Kiyindou |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Leleu-Merviel, Julian Alvarez, Philippe Useille, Éric Delamotte, Daniel Peraya, Philippe Dumas | |
Rapporteur / Rapporteuse : Éric Delamotte, Daniel Peraya |
Mots clés
Résumé
Cette thèse se propose d’étudier les mutations engendrées par la globalisation numérique au sein de dispositifs de formation à distance. Elle s’intéresse au cas spécifique des universités ouvertes dans plusieurs pays. Ces systèmes, qui permettent généralement l’accès aux études à distance et sans condition spécifique d’admission, diffusent de façon massive des programmes d’enseignement. Majoritairement présentes en Asie, elles se sont implantées dans de nombreux pays, en particulier dans le Commonwealth. Le cas des universités ouvertes permet ainsi d’adopter une perspective comparative, sur des terrains habituellement peu fréquentés par la recherche francophone. À travers l’analyse d’entretiens confrontés à des discours institutionnels, la thèse s’appuie sur une méthodologie permettant de qualifier la transition numérique au sein de huit universités ouvertes du monde, en Afrique, en Europe et en Asie. Elle propose un modèle de compréhension des mutations subies dans ces organisations distancielles dans une perspective globale (MOTION). Ce modèle permet de décrire un système dans sa dynamique d’évolution et d’anticiper les évolutions futures.