Les Tiers Lieux, des méta-dispositifs issus de l'informatisation sociale
Auteur / Autrice : | Benjamin Lorre |
Direction : | Geneviève Vidal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'Information et de la Communication |
Date : | Soutenance le 20/12/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Université Paris 13 - Laboratoire des sciences de l'information et de la communication (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Jury : | Président / Présidente : Anne-France de Saint Laurent-Kogan |
Rapporteur / Rapporteuse : Florence Millerand, André Vitalis |
Mots clés
Résumé
Les Tiers Lieux correspondent à des environnements intermédiaires du domicile et de l’entreprise illustrés par les ateliers de fabrication numérique, fablabs, hackerspaces et espaces de co-working. Ces environnements révèlent une typologie d’usagers que sont les étudiants, les amateurs, et les travailleurs professionnels indépendants qui mettent à profit leurs compétences pour réaliser des projets individuels et ou collectifs. Ces projets suivant les modèles sont basés sur le « faire» et sur le « mode projet ». La recherche analyse la manière dont ces environnements se développent sur le territoire francilien et dans différents secteurs : institutionnel, culturel, associatif, et entrepreneurial dans un monde complexe, accéléré et engagé dans le numérique. Pour analyser les Tiers Lieux et rendre compte de leur développement dans la société, nous introduisons une posture critique (interactionnisme critique) qui discute des effets de ces environnements auprès de leurs usagers, en considérant leurs sociabilités et les différents équipements techniques et technologiques existant.La thèse porte également sur l’informatisation sociale comme processus de convergence des TIC dans les activités humaines internes aux Tiers Lieux. Le rapport au capitalisme cognitif (moteur de recherche, plateformes numériques de diffusion de la connaissance et réseaux sociaux) est discuté, lequel s’illustre par une accumulation de la connaissance et de la créativité (investissement immatériel) à travers l’utilisation des TIC par et pour les porteurs de projets.