L'apport des théories scientifiques (expérimentales et médicales) dans le vocabulaire rural, scientifique et général d'Émile Zola
Auteur / Autrice : | Ines Roussignol |
Direction : | Jean-François Sablayrolles, Sylvain Loiseau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 07/12/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Sorbonne Paris Nord (Bobigny, Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 1970-....) |
Laboratoire : Laboratoire Lexiques, dictionnaires, informatique (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 2007-2017) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Nicole Pignier, Catherine Rannoux, Dominique Legallois |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicole Pignier, Catherine Rannoux |
Mots clés
Résumé
Émile Zola rend compte de sa vision du progrès scientifique établie en concordance avec la doctrine littéraire du naturalisme et le contexte historico-scientifique du Second Empire français, dans le contexte sociologique d’exode rural de cette fin du XIXe siècle caractérisant les campagnes françaises. En alliant ces trois données déterminantes, Zola est parvenu à nous livrer une oeuvre forte recélant un certain type de scientificité, non conforme aux canons idéaux littéraires et sociaux de l’époque. Il s’appuie sur les doctrines de la méthode expérimentale de Claude Bernard et de l’hérédité de Prosper Lucas et d’autres médecins. La prédominance des champs sémantiques scientifique, héréditaire, alcoolique et violent détermine l’emploi d’un vocabulaire général basé sur des thématiques et des réseaux lexicaux particuliers. Le paysan est dépeint comme violent, ignorant, inéduqué, païen, alcoolique, animalesque, ayant l’esprit de clan et porté au lucre. Zola oppose la science et la religion pour la promotion de ses idées progressistes.