Inversion des signaux ionosphériques des Tsunamis par la méthode des modes propres
Auteur / Autrice : | Virgile Rakoto |
Direction : | Philippe Lognonné |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'univers.Géophysique |
Date : | Soutenance le 07/07/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la terre et de l'environnement et physique de l'univers (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : UMR-Institut de physique du globe de Paris (2005-....) |
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Vilotte |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Lognonné, Jean-Pierre Vilotte, Hélène Hébert, Attila Komjathy, Shingo Watada, Lucie Rolland | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hélène Hébert, Attila Komjathy |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les séismes de grande magnitude (MW > 7) et les tsunamis associés induisent des perturbations qui peuvent être détectées dans l’atmosphère et l’ionosphère à partir des mesures TEC (contenu total en électron). Dans cette thèse, J’étudie la possibilité d’utiliser ce signal ionosphérique afin de compléter le système de surveillance et d’alerte aux tsunamis. Ainsi, j’étudie le couplage entre la Terre solide, l’océan, l’atmosphère. Je démontre en particulier que seule la fréquence à 1.5 mHz entre les modes de tsunami et les modes de gravité atmosphériques peut être détectée via l’ionosphère et met en évidence que l’efficacité du couplage océan/atmosphère est sensible à la profondeur de l’océan et l’heure locale. Ces développements ont permis de réaliser la modélisation complète de la signature ionosphérique de 3 tsunamis d’amplitude 2, 3 et 60 cm en plein océan : respectivement le tsunami d’Haida Gwaii en 2012 et le tsunami des Kouriles en 2006 en champ lointain et le tsunami de Tohoku 2011 en champ plus proche. Enfin, nous avons démontré que l’amplitude crête à crête de la hauteur du tsunami inversée reconstruit avec moins de 20 % d’erreur l’amplitude mesurée par une bouée DART dans ces trois cas