Auteur / Autrice : | Maria Doibani |
Direction : | Laurent Fleury |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences politiques. Politiques, institutions, sociétés |
Date : | Soutenance le 12/09/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Economies, espaces, sociétés, civilisations : pensée critique, politique et pratiques sociales (Paris ; 2000-2019) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire de changement social et politique (Paris ; 2014-...) |
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Dibie |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Fleury, Pascal Dibie, Danièle Linhart, Christophe Niewiadomski, Pascale Moulévrier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Danièle Linhart, Christophe Niewiadomski |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La thèse analyse les conséquences de processus de bureaucratisation à l’œuvre au sein d’institutions publiques telles les préfectures. L’enquête a été menée auprès d’agents d’État du « Bureau des Étrangers », qui accueillent et se confrontent aux demandes administratives des usagers (les étrangers). Comment ces agents investissent-ils l’organisation bureaucratique ? Quelles sont les dynamiques de la rencontre avec l’altérité ? Sous une perspective pluridisciplinaire qui privilégie l’approche sociologique et psychosociologique, la thèse a cherché à élucider l’expérience des agents à partir de leur vécu et de leurs propos. Il apparaît que les agents vivent les contradictions institutionnelles entre rapports de domination et désinvestissement affectif. Autre résultat de la recherche, la mise au jour de la disqualification sociale et humaine à l’œuvre sous l’emprise des processus de bureaucratisation étudiés.