Thèse soutenue

Coordinations de prédicats en mandarin contemporain

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Auteur / Autrice : Ting-Shiu Lin
Direction : Marie-Claude Paris
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage. Linguistique théorique, descriptive et automatique
Date : Soutenance le 15/11/2017
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du langage (Paris ; 1992-2019)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : Laboratoire de linguistique formelle (Paris) (1972-....)
Jury : Président / Présidente : Christine Lamarre
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Claude Paris, Christine Lamarre, Giorgio Francesco Arcodia, Enrique L. Palancar, Redouane Djamouri
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Lamarre, Giorgio Francesco Arcodia

Résumé

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Dans ce travail, nous examinons les propriétés syntaxiques et sémantiques des coordonnants de prédicats du mandarin contemporain ainsi que les structures syntaxiques des coordinations qu’ils forment. Nous nous intéressons aux coordinations simples et corrélatives. D’une part, nous découvrons que comme Zhang Ning (2010) l’a avancé les coordinations simples du mandarin ont une structure de type spécifieur-tête-complément : le coordonnant est la tête de la coordination, le conjoint externe le spécifieur et le conjoint interne le complément. Mais d’autre part, nous démontrons que, contrairement à l’affirmation de Zhang Ning (2008), la composition de la structure syntaxique des coordinations corrélatives du mandarin est différente de celles des langues germaniques : les premières sont composées d’une conjonction nulle et de plusieurs particules de focus tandis que les secondes, comme le montrent des travaux antérieurs, sont constituées d’une conjonction prononcée et d’une particule de focus. Au long de notre étude, nous comparons par ailleurs les coordonnants de prédicats du mandarin sur les plans syntaxique et sémantique. Nous remarquons qu’ils diffèrent l’un de l’autre selon au moins l’un des aspects suivants : les catégories syntaxiques des éléments qu’ils peuvent coordonner, les relations sémantiques qu’ils peuvent établir entre leurs conjoints et la possession d’un trait [V] ou d’un trait [-V]. Enfin, nous notons que les prédicats reliés par certains coordonnants doivent, dans la plupart des cas, avoir les mêmes traits aspectuels. Nous expliquons que cette tendance est liée au type de relation sémantique que ces coordonnants établissent entre les prédicats qu’ils relient.