Thèse soutenue

Les complexités de la réforme du système d'irrigation en Égypte : Changement institutionnel et contraintes socioéconomiques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marie Edward
Direction : Yorgos Rizopoulos
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques. Changement social et mutations économiques
Date : Soutenance le 21/09/2017
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Economies, espaces, sociétés, civilisations : pensée critique, politique et pratiques sociales (Paris ; 2000-2019)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire Dynamiques sociales et recomposition des espaces (Nanterre ; 1997-....)
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Pascal Petit
Examinateurs / Examinatrices : Yorgos Rizopoulos, Pascal Petit, Claude Ménard, François Molle, Jean-Paul Billaud, Ulrike Schuerkens
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Ménard, François Molle

Résumé

FR  |  
EN

La gestion de l‘eau d’irrigation en Egypte repose sur un cadre institutionnel centralement défini intégrant les parties concernées, y compris les acteurs informels au niveau local. Ce cadre régi la répartition des ressources en eau et la façon dont les différents acteurs contribuent collectivement aux mécanismes de gestion. En raison de plusieurs contraintes, telles que la mauvaise qualité et la pénurie d’eau, les iniquités au niveau de la distribution et le faible recouvrement des coûts, l’approche collective a été progressivement remplacée par des actions plus individualistes qui mènent à des conflits d’intérêts. Cette situation appelle à une réforme du cadre institutionnel existant. Les solutions adaptatives mises en place par les usagers qui tentent à surmonter les défis sont une forme de changement. En parallèle, les réformes promues par le gouvernement favorisent une approche participative à travers la création d’organisations des usagers (WUOs). Cette formalisation des acteurs informels est motivée par l’idée que l’effort collectif d’un groupe ayant des intérêts communs et agissant selon des règles et normes mutuellement acceptées permettrait de renforcer leur participation dans la gestion. Le résultat serait une distribution plus équitable de l’eau et une meilleure opération et maintenance des systèmes d’irrigation. Or, bien que les WUOs puissent être considérées comme des structures appropriées pour restaurer l’action collective et améliorer la gestion au niveau local, certains défis institutionnels, financiers et structurels affaiblissent leurs opérations et leur capacité à répondre aux intérêts des parties prenantes, ce qui rend leur soutenabilité incertaine