Thèse soutenue

Etude des évènements génétiques associés à l'évolution du myélome multiple avec t(4;14)
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Auteur / Autrice : Xiu Yi Song
Direction : Jean-Christophe Bories
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Biothérapies et biotechnologies
Date : Soutenance le 04/01/2017
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Hématologie, oncogenèse et biothérapies (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : Différenciation et Progression Tumorale des Lymphocytes (Paris)
Jury : Président / Présidente : Olivier Hermine
Examinateurs / Examinatrices : Nadine Varin-Blank
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Davi, Olivier Decaux

Mots clés

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Résumé

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Le myélome multiple (MM) est une hémopathie maligne, caractérisée par la prolifération au niveau de la moelle osseuse de plasmocytes tumoraux sécrétant le plus souvent une immunoglobuline monoclonale. Malgré de récents progrès thérapeutiques, cette maladie reste aujourd’hui incurable avec une survie médiane d’environ 6 ans. Cependant, il existe une grande hétérogénéité pronostique parmi les patients qui est associée à différentes anomalies génétiques. Parmi celles-ci, la translocation t(4;14) (p16;q32), retrouvée dans 15% des MM, définit l’une des formes de MM actuellement la plus grave. Malgré le rôle potentiel des deux oncogènes FGFR3 et MMSET qu’elle dérégule, les mécanismes moléculaires permettant d’expliquer la gravité des MM avec t(4;14) ne sont pas clairement élucidés. En mettant en œuvre des approches de biologie moléculaire, de séquençage à haut débit et de tests fonctionnels sur une très large série de MM t(4;14), mes travaux ont cherché à identifier les événements génétiques associés au mauvais pronostic de ce sous-groupe de malades. Les résultats montrent l’implication du point de cassure au sein du gène MMSET dans le pronostic des patients. Ils ont également permis de définir le paysage particulier des mutations génétiques affectant les MM t(4;14) en mettent en évidence les fréquences relativement élevées des altérations dans les gènes ATM/ATR et PRKD2. Enfin, ils ont identifiés PKD2 comme une cible thérapeutique et démontré qu’un inhibiteur des PKDs, kb NB 142-70, bloquait la prolifération des cellules de MM in vitro. L’ensemble de ces résultats jette un éclairage nouveau sur la physiopathologie des MM t(4;14) et ouvre la voie vers de nouvelles approches thérapeutiques.