Prise en charge non pharmacologique des troubles cognitifs légers : effets différentiels d'un programme de stimulation cognitive informatisée selon la sévérité des hypersignaux de la substance blanche de patients MCI
Auteur / Autrice : | Leila Djabelkhir Jemmi |
Direction : | Anne-Sophie Rigaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences cognitives |
Date : | Soutenance le 30/11/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, comportements, conduites humaines (Paris ; 1996-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019) |
Jury : | Président / Présidente : Joël Ankri |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Sophie Rigaud, Joël Ankri, Hélène Amieva, Milena Kostova-Dimitrov | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hélène Amieva, Milena Kostova-Dimitrov |
Mots clés
Résumé
Les hypersignaux de la substance blanche (HSB) ont été associés à des déficits exécutifs et mnésiques et à une atteinte des circuits corticaux et sous-corticaux frontaux. Leur présence, en plus du dépôt ß-amyloïde chez de nombreux patients avec un MCI (Mild Cognitive Impairment ou trouble cognitif léger) augmenterait le risque de conversion vers une maladie d'Alzheimer (MA). Un des enjeux importants dans la phase préclinique de la maladie est d'explorer le potentiel des interventions cognitives pour prévenir le déclin cognitif et la progression vers une MA. Alors que les HSB sont de plus en plus considérés comme un des facteurs déterminant l'hétérogénéité des patients MCI, peu d'étude ont pris en compte leur présence dans les interventions cognitives. L'hypothèse qu'une intervention pourrait induire des effets différentiels selon l'existence ou non d'hypersignaux dans le MCI reste inexplorée à notre connaissance, et est au cœur de ce travail de thèse.