Histoire de la première nomenclature grammaticale officielle en France (janvier 1905 - avril 1911)
Auteur / Autrice : | Aurélia Elalouf |
Direction : | Jean-Marie Fournier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 08/12/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Laboratoire d'histoire des théories linguistiques (Paris ; 1984-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Dan Savatovsky |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Fournier, Dan Savatovsky, Ludo Melis, Bernard Combettes, Agnès Steuckardt | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ludo Melis, Bernard Combettes |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’étude retrace l’histoire de la première nomenclature grammaticale officielle en France, depuis les premiers débats publics sur la nécessité d’une simplification et d’une unification terminologiques (à partir de janvier 1905) jusqu’à la promulgation des trois textes officiels que sont l’arrêté du 25 juillet 1910 (qui fixe la liste des termes grammaticaux dont la connaissance est exigible dans les examens et concours de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire) ainsi que la circulaire du 28 septembre 1910 et la note du 21 mars 1911 (qui précisent la manière dont doit être mis en œuvre l’arrêté). L’étude soulève des enjeux politiques, théoriques et épistémologiques : la simplification et l’unification des nomenclatures grammaticales répond à la volonté de l’État d’améliorer la maitrise de la langue nationale et d’unifier son enseignement sur tout le territoire ; l’élaboration de la nomenclature révèle les problèmes posés par l’analyse des constructions verbales et de la phrase complexe au début du XXe siècle ; la réforme des nomenclatures met en lumière la tension entre un idéal terminologique et la réalité des pratiques. Ces enjeux croisent à tous moments des questionnements d’ordre didactique : sur la place d’un enseignement explicite de la grammaire dans l’enseignement de la langue, sur les relations que les savoirs scolaires entretiennent avec les savoirs savants ou encore sur les limitations imposées par ce qui peut être enseigné.