L’acquisition des temps verbaux du passé chez les apprenants chinois du français première langue et seconde langue étrangères : une analyse portant sur un corpus de récits écrits
Auteur / Autrice : | Xingzi Zhang |
Direction : | Jean-Marie Fournier, Dan Savatovsky |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 28/09/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Laboratoire d'histoire des théories linguistiques (Paris ; 1984-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Georges Daniel Véronique |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Fournier, Dan Savatovsky, Georges Daniel Véronique, Philippe Monneret, Arnaud Arslangul | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Georges Daniel Véronique, Philippe Monneret |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude comparative porte sur un corpus de récits écrits d’apprenants chinois du français première langue (FL2) et seconde langue étrangères (FL3) en milieu scolaire. Elle a trait à deux groupes d’apprenants de même L1 (le chinois) ayant des accès différents à la langue cible, le français (avec ou sans anglais L2). L’analyse tient compte des différences entre les trois langues, une langue romane (le français), une langue germanique (l’anglais) et une L1 qui ne leur est pas typologiquement apparentée (le chinois). La thèse vise à répondre aux questions suivantes : comment les apprenants chinois en FL2 et FL3 utilisent-ils les temps verbaux du passé à différents niveaux d’apprentissage ? Quels rôles jouent respectivement la L1 et de la L2 dans l’apprentissage de la L3? L’analyse des données s’exerce au niveau sémantique (l’hypothèse de l’aspect, Andersen & Shirai 1994) et fonctionnel (l’hypothèse du discours, Hopper 1979). Les résultats montrent que l’emploi de l’imparfait chez les deux groupes d’apprenants ne suit pas l’hypothèse de l’aspect. Ils montrent aussi que les apprenants ont des difficultés à distinguer trame et arrière-plan du récit. Par ailleurs, on montre quel type d’influence l’acquisition de la L2 exerce sur celle de la L3.