Figures de l’impudeur : dire, écrire, jouer l'intime (1970-2016)
Auteur / Autrice : | Milène Tournier |
Direction : | Hélène Kuntz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études théâtrales |
Date : | Soutenance le 13/09/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Institut de recherches en études théâtrales (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Françoise Benhamou |
Examinateurs / Examinatrices : Hélène Kuntz, Anne-Françoise Benhamou, Dominique Carlat, Florence Fix, Sophie Lucet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Dominique Carlat, Florence Fix |
Mots clés
Résumé
Cette thèse se propose, dans le cadre d'une approche pluridisciplinaire et par le prisme du regard et des postures de différents artistes (les auteurs Christine Angot, Guillaume Dustan, Hervé Guibert, Emma Santos ; les artistes-en-scène Angélica Liddell, Jonathan Capdevielle, Laurence Vielle, Zouc, Marina Abramovic, Romeo Castelluci, Rebecca Chaillon, Fabrice Luchini ; les réalisateurs Jonathan Caouette, Xavier Dolan ; Yann Berlier ; la rappeuse Diam’s ; les auteurs amateurs de fanfictions autour du personnage de Hermione Granger) d'envisager l'impudeur non plus à l'aune de considérations morales mais comme instituant une catégorie esthétique. Cette thèse entend prêter attention au projet autobiographique qui soutient ces démarches artistiques, voir dans le même mouvement comment ce projet est sans cesse excédé, exaspéré, par une sorte « d’autre chose » qui le dépasse, que le lecteur/spectateur perçoit de manière sensible, sans toujours parvenir à le définir, et qui se manifeste sous la forme d’un « malaise » qui demande à être caractérisé.