Thèse soutenue

Comment aménager les cages de poules pondeuses afin d'enrichir leur comportement, tout en préservant les performances zootechniques et l'hygiène de la cage : étude focalisée sur la taille de groupe et les solutions pour aménager l'aire de grattage et le nid

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Maryse Guinebretière
Direction : Cécile Arnould
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie
Date : Soutenance le 06/02/2017
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Physiologie de la Reproduction et des Comportements (Tours)
Jury : Président / Présidente : Xavier Malher
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Bressac, Virginie Michel
Rapporteur / Rapporteuse : Christine Duvaux-Ponter, Werner Bessei

Résumé

FR  |  
EN

Depuis 2012, les cages doivent permettent aux poules d’exprimer leur répertoire comportemental (directive 1999/74/CE). Des difficultés d’aménagements ralentissent l’appropriation de cette directive par les éleveurs. Le but de cette thèse était d’étudier les effets de l’augmentation de la taille de groupe en cage et de chercher les aménagements de cages les plus efficaces pour enrichir le répertoire comportemental des poules, en préservant les performances zootechniques, l’état de santé des poules et l’hygiène de la cage et des oeufs. Dans nos modèles de cages testés, la taille de 60 poules par cage est préférable à celle de 20 ou 40 poules. Bien que non optimal, un tapis de gazon artificiel est préférable aux autres revêtements testés. L’apport de substrat friable en cages favorise les comportements de picotage, grattage et dans une certaine mesure de bains de poussière. Le son peut être proposé à la place de l’aliment en tant que substrat. Mais certains points restent problématiques. Des panneaux durs à gratter et picoter devraient permettre l’adéquation entre les besoins des poules et les contraintes de l’élevage.