L'Art Ménétrier Renaissance : comment une approche choréologique de l'Orchésographie de Thoinot Arbeau peut éclairer et renseigner les musiciens sur leurs choix d'interprétations
Auteur / Autrice : | Robin Joly |
Direction : | Philippe Vendrix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique |
Date : | Soutenance le 15/12/2017 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Brioist |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Alexis Colin, Luc Charles-Dominique |
Résumé
Le jeu musical pour les danses de la Renaissance, comme pour les autres répertoires, a ses propres codes et ses propres exigences. Dans les danseries imprimées à plusieurs parties en Europe de 1528 (premier livre de danseries des imprimeries Pierre Attaingnant) à 1588 (première édition de l’Orchésographie de Thoinot Arbeau), il s’agit de repérer les récurrences mélodiques, rythmiques et contrapuntiques des partitions. Par ailleurs, il s’agit également de définir les caractéristiques de chaque danse (tempo, mesure et métrique). Ces analyses ont permis, entre autres, de déceler deux grandes familles de danses récréatives : les danses de côté et les danses de marche. Elles ont chacune leurs spécificités en termes d’interprétation. Par exemple, les premières se concentrent sur l’accompagnement des directions alors que les secondes nécessitent une articulation sur chaque appui. Il ne reste, ensuite, qu’à mettre en perspectives ces observations pour faire valoir cette interdisciplinarité et exceller en art ménétrier.