Les recueils français de nouvelles du XVIe siècle, laboratoires des romans comiques
Auteur / Autrice : | Anne Boutet |
Direction : | Marie-Luce Demonet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres Modernes |
Date : | Soutenance le 04/03/2017 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....) |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Pascale Pouey-Mounou |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphan Geonget, Michèle Rosellini, Guiomar Hautcoeur Pérez-Espejo | |
Rapporteur / Rapporteuse : Anne-Pascale Pouey-Mounou, Marie-Claire Thomine-Bichard |
Résumé
Les nouvelles du XVIe siècle sont souvent lues comme de simples passe-temps, loin derrière les livres de Rabelais. Pourtant, cette littérature labile est dotée d’une « grande variété de formes narratives qui témoignent de [s]a souplesse et de [s]a plasticité […], laboratoire des expériences romanesques à venir » (D. Souiller, La nouvelle en Europe de Boccace à Sade). Il est ainsi difficile de conférer une identité générique à ces textes. En l'absence d’arts poétiques contemporains, la critique propose des définitions discutables. Trop restrictives ou partiales, elles aboutissent à un compromis : donner des caractéristiques majeures (brièveté, moralité, bon tour, bon mot, « réalisme », etc.), sans nettement distinguer le genre de formes narratives voisines (discours bigarrés, histoires tragiques). Pourtant, une autre piste est possible : adopter le point de vue des auteurs de romans comiques pour profiter d'une pratique d'écriture nourrie des conteurs de la Renaissance et d'une réception littéraire plus proche de celle des lecteurs du XVIe siècle, soit affiner les analyses modernes pour aspirer à établir la première liste de critères génériques fiables et opératoires.