La carence de l'administration
Auteur / Autrice : | Pauline Parinet-Hodimont |
Direction : | Nathalie Albert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Soutenance le 08/12/2017 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire d'études et de recherche sur l'action publique (Tours ; 1992-2017) |
Jury : | Président / Présidente : Charles-André Dubreuil |
Examinateurs / Examinatrices : Bénédicte Delaunay | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoît Delaunay, Hafida Belrhali |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La carence de l’administration est à la fois évocatrice et ambigüe. Évocatrice pour l’administré, car elle ravive les mauvais souvenirs administratifs de chacun. Ambigüe pourtant, pour le juriste, car la carence évoque spontanément de multiples termes qui en sont proches, comme l’inertie ou l’abstention. Elle doit néanmoins en être distinguée et peut être définie comme le résultat de certaines inactions : celles qui n’auraient pas dû avoir lieu. Ainsi, la reconnaissance d’une carence administrative a une fonction : elle signale un comportement passif inadmissible. Elle dénonce à la fois une utilisation insuffisante de ses moyens pour remplir sa mission et une inaction administrative abusive. Le caractère anormal de l’inaction dénoncée par cette reconnaissance implique, alors, une réaction du système juridique, afin que le manque constaté ne puisse échapper à toute sanction, que celle-ci soit juridictionnelle ou non.