La redécouverte de la poésie ancienne italienne chez les compositeurs du début du vingtième siècle en Italie : de la génération des années 80 à Luigi Dallapiccola
Auteur / Autrice : | Vinicio Corrent |
Direction : | Jean-Luc Nardone, Marco Uvietta |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Italien |
Date : | Soutenance le 24/11/2017 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 en cotutelle avec Università degli studi di Trento (Trentin, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Il Laboratorio (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-François Lattarico |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Nardone, Marco Uvietta, Giovanna Zaganelli, Michel Lehmann, Carla Gubert | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Lattarico, Giovanna Zaganelli |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’objectif principal de cette recherche était d’étudier les motivations et les besoins qui ont conduit un groupe de compositeurs italiens, nés autour de 1880, et par cette coïncidence chronologique définis par Massimo Mila comme les compositeurs de « la génération des années quatre-vingt », à utiliser pour leurs œuvres chantées des textes de la poésie italienne du Moyen Age et de la Renaissance. Il s’est agi d’une enquête qui a dû tenir compte de nombreux facteurs, surtout étant donné l’imbrication des intérêts artistiques et littéraires et de la complexité historico-culturelle du contexte de la fin du XIXe et début du XXe siècle.En première instance, il a été fondamental de fixer les termes chronologiques d’un changement, voire d’une véritable rupture déterminée au niveau européen par la crise générale du positivisme exprimée de différentes manières en Italie, sous la forme d’une forte réaction au Vérisme dans le domaine littéraire et au mélodrame dans celui plus spécifiquement musical.Une première donnée importante sur laquelle nous nous sommes concentrés a été celle qui traitait globalement des compositeurs qui créaient non seulement des œuvres chantées pour le théâtre, mais également instrumentales de chambre et symphoniques. En conclusion, on observe qu’il est impossible de reconduire l’explication de la revalorisation des textes de la poésie ancienne italienne chez les compositeurs du début du XXe siècle à un seul élément: il faut donc plutôt rechercher une pluralité d’aspects très souvent dépendants d’exigences socio-économiques, culturelles et historiques bien précises. L’intérêt général pour cette période de la littérature fut élaboré de façon totalement personnelle par chaque compositeur et dans cette recherche, nous pensons avoir donné une contribution significative à l’étude de cet aspect de la musique du XXe siècle.