La formation des goûts musicaux : une approche par les grammaires d’actions et les processus
Auteur / Autrice : | Laurent Laffont |
Direction : | Michel Grossetti, Martine Azam |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 17/11/2017 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire Solidarités, sociétés, territoires (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Béatrice Milard |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Grossetti, Martine Azam, Cyril Lemieux, Hervé Glevarec, Stéphane Dorin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Cyril Lemieux, Hervé Glevarec |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La thèse focalise sur les processus de découverte musicale. Deux ordres de questions guident la thèse. Le premier porte sur le processus de découverte lui-même. Le second aborde les genres découverts, les règles gustatives et les modalités de l’ouverture des répertoires. En conclusion, l’origine sociale joue un rôle important dans les processus de découverte jusqu’à la fin du lycée tandis que l’accès aux études supérieures en infléchit l’effet. Les combinaisons des types de liens sociaux avec les différentes formes d’homophilie au sein des relations sont également décisives mais n’ont pas toujours les mêmes effets. L’usage des multiples dispositifs d’accès à la musique constituent des moyens privilégiés de découverte qui médiatisent les règles que les individus réinvestissent ensuite. Il semble enfin que l’ouverture des répertoires de goûts musicaux ne résulte pas d’une discussion sur les règles qui les fondent mais s’effectue la plupart du temps dans et par la pratique.