Thèse soutenue

Mapping vidéo : expérimentations vidéographiques, cartographie numérique du geste

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Auteur / Autrice : Maxime Thiebault
Direction : Patrick BarrèsSophie Lécole-Solnychkine
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts appliqués
Date : Soutenance le 16/06/2017
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche en audiovisuel-Savoirs, praxis et poïétiques en art (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Amos Fergombé
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Barrès, Sophie Lécole-Solnychkine, Claire Lahuerta, Bruno Monpère
Rapporteur / Rapporteuse : Amos Fergombé, Claire Lahuerta

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La recherche se fonde sur une approche critique des techniques numériques et audiovisuelles actuelles. Les propositions visent à remettre en cause l’idéal d’émancipation attaché à une conception du produit « clé en main » et à une recherche d’innovation high-tech. De nouvelles notions sont proposées, en alternative à cet idéal techniciste, issues d’expériences de terrain et de pratiques expérimentales, et inscrites dans les différents domaines de l’anthropologie, de la sociologie, de la poïétique et de la poétique. La thèse investit le milieu de l’artisanat, suivant une approche comparative des lieux de création et des processus de production, dans une perspective critique sur le plan de la représentation sociale et politique des métiers, et avec le développement de rationalités (notamment cartographiques) orientées vers la mise en forme du répertoire et la conception d’outils spécifiques à destination des artisans et des artistes. Les postures, les méthodes et les outils du chercheur-artiste sont identifiés et interrogés, centrés sur les opérations de captation et de restitution, sur les notions d’interface et de réseau, de territoire et d’écosystème, de modèle et d’outil de référencement. La question du langage constitue l’une des notions clefs de la thèse, problématisée à chacune des étapes d’expérience de terrain, de modélisation, de production et de médiation, et interrogée dans chacune des parties de la thèse : « du geste au répertoire », « de l’artisanat au numérique » et « expérience archéologique vidéographique ». La pratique artistique événementielle du vidéomapping, qui est privilégiée dans la thèse, permet d’étendre ces questions à des problématiques plasticiennes et à des enjeux méthodologiques (la dimension mapping du vidéomapping, en lien avec la notion de cartographie ; la dialectique entre le cadre et la carte), à des problématiques du site, environnementales, et à des formes de médiation dans le cadre de manifestations culturelles et artistiques.