Thèse soutenue

Gestion de l’eau et gestion de la terre : nouvelles approches du projet au paysage rural de la Sardaigne

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Auteur / Autrice : Francesco Marras
Direction : Rémi PapillaultCarlo Atzeni
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Architecture
Date : Soutenance le 21/04/2017
Etablissement(s) : Toulouse 2 en cotutelle avec Università degli studi (Cagliari, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche en architecture (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Panos Mantziaras
Examinateurs / Examinatrices : Rémi Papillault, Carlo Atzeni, Félix de la Iglesia Salgado, Fabio Fatiguso, Anna Maria Colavitti, Caterina Giannattasio, Francisco Montero Fernández
Rapporteur / Rapporteuse : Félix de la Iglesia Salgado, Fabio Fatiguso

Mots clés

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Résumé

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Ce travail de recherche est résultat d’une collaboration active entre les deux écoles d’architecture de Toulouse et le DICAAR de Cagliari qui explore la relation entre le paysage rural et le projet d’architecture. La choix d’une thèse qui se focalise sur le cas d’étude “local” se détache de la dimension de l’individu particulier, encarré comme cas typique de la Méditerranée, espace de condensation de nouvelles dynamiques agricoles liées au déplacement d’intérêt de la ville au village, avec les changements climatiques et ses influences sur l’architecture et les cultures constructives locales. La Sardaigne est un cas de recherche intéressant, soit pour la variété de son territoire, soit pour les changements climatiques qui voient une radicalisation progressive des conditions de l’intermittence de l’eau. La lecture des principes traditionnels de gestion de l’eau devient la base pour définir les instructions du projet qui doit comprendre la prévention des risques et la production de nouveaux espaces pour la campagne grâce à des techniques de gestion de l’eau. Les cas choisis sont situés sur les quatre rivières les plus importantes de la Sardaigne, qui ont été soumis à des phénomènes météorologiques extrêmes. Les projets sont basés sur la notion de temps, en particulier de la réversibilité de l’intervention, et de la définition de dispositifs légers. Dans la dernière section on résume une matrice des bonnes pratiques et des lignes directrices pour la gestion de l’eau et la gestion des terres qui est basée sur l’identification et l’analyse des questions critiques, le projet d’action qui utilise les technologies et la définition des espaces de qualité. Le projet doit se baser sur un concept de développement durable qui regarde une architecture qui se auto-soutiens, un projet de paysage qui peut produire par soi-même les ressources nécessaires.