Cheminer à deux dans l'amour électif : quelle spiritualité pour le couple après Vatican II ?
Auteur / Autrice : | Sylvie Barth |
Direction : | Simon Knaebel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théologie catholique |
Date : | Soutenance le 15/03/2017 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Théologie et Sciences Religieuses (Strasbourg ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Théologie catholique et sciences religieuses (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Marc Vial |
Rapporteur / Rapporteuse : Thomas Knieps-Port le Roi, Élisabeth Parmentier |
Résumé
Le modèle du couple actuel, uni par l’amour et désireux d’avoir des enfants, qu’il soit marié ou non, devient pour nos contemporains un vrai « lieu spirituel ». Comment, en chrétien, penser et accompagner le nouveau paradigme du « couple électif », quand les notions ainsi associées évoluent ? La spiritualité en Occident repose sur des héritages croisés et combinés : le dualisme gréco-romain ; une certaine focalisation sur la rédemption, et le péché de la chair ; une quête moderne visant à être soi, vrai, équilibré ; et la vision incarnée, communautaire et trinitaire de Vatican II, trop peu connue. La construction de la conjugalité entre amour, mariage, voire unions moins formelles, inspire vers 1930 une spiritualité conjugale » catholique, reconnue dans Gaudium et Spes. Or, la spiritualité, au sens large du terme, aide tout couple à tenir bon : d’où la relance d’une recherche pluridisciplinaire. Comment, donc, définir la « spiritualité coélective » qui anime les « couples électifs », en prenant en compte à la fois le pluralisme moderne et le cadre chrétien ? Inscrites dans l’universelle « loi du don », la « promesse » et l’« alliance », abritées dans l’« intimité coélective », construisent la « communauté du couple » ; ces catégories font aussi sens en christianisme. Une pneumatologie de la « circulation des dons » se révèle ainsi. Aider l’amour fécond à s’accomplir contribue à humaniser la société, jusqu’à l’ouvrir davantage aux enjeux planétaires.