Etude expérimentale évaluant l’effet de l’urapidil sur le tonus artériel et sa capacité à préserver la vasoconstriction hypoxique dans l’artère pulmonaire
Auteur / Autrice : | Claire Bopp |
Direction : | Valérie Schini-Kerth, Pierre Diemunsch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pharmacologie et physiopathologie cardiovasculaire |
Date : | Soutenance le 17/11/2017 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de biophotonique et pharmacologie (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Julien Pottecher |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Chassard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Muller, Emmanuel Samain |
Résumé
La prise en charge d’une hypertension artérielle est un enjeu majeur dans certaines situations à risque telles que la pré-éclampsie ou chez les patients avec une pathologie respiratoire pour lesquels la vasoconstriction hypoxique pulmonaire est bénéfique. L’urapidil est un antihypertenseur d’action mixte associant une action antagoniste sur les récepteurs alpha-1 adrénergiques post synaptiques périphériques et une baisse du tonus sympathique par action centrale qui pourrait impliquer à la fois un blocage des récepteurs alpha-1 et une activité agoniste sérotoninergique sur les récepteurs 5HT1A qui limite la survenue d’une tachycardie reflexe. La première étude indique que les récepteurs 5HT1A périphériques ne semblent pas impliqués dans les effets vasculaires périphériques de l’urapidil, qui seraient principalement le résultat du blocage des récepteurs alpha 1 adrénergiques. La deuxième étude montre que l’urapidil préserve la VHP contrairement à la nicardipine et la clévidipine qui l’inhibent.