Borréliose de Lyme : rôle de l’interface cutanée et du microbiome dans la physiopathologie de la maladie
Auteur / Autrice : | Antoine Grillon |
Direction : | Nathalie Boulanger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie et biologie moléculaire |
Date : | Soutenance le 14/11/2017 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Virulence bactérienne précoce : fonctions cellulaires et contrôle de l'infection aiguë et subaiguë (Strasbourg ; 2013-2023) |
Jury : | Président / Présidente : Sarah Lesage-Bonnet |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Blanc | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sarah Lesage-Bonnet, Nicolas Lévêque |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La maladie de Lyme est la maladie à transmission vectorielle la plus répandue de l’hémisphère Nord. La peau est un organe clef dans cette maladie, car c’est à cet endroit qu’interagissent les cellules de l’hôte, le pathogène, le microbiote cutané et le vecteur. Nous avons développé un modèle murin d’infection disséminée de borréliose de Lyme, qui nous a permis de développer une méthode spécifique de détection de protéines de Borreliella dans le tissu cutané murin par SRM-MS, pouvant aboutir à une méthode de diagnostic chez l’homme. Dans un deuxième temps, nous nous sommes intéressés aux relations entre le microbiote cutané, les cellules résidentes de la peau, kératinocytes et fibroblastes, avec Borreliella. Les sécrétomes de trois bactéries commensales, S. epidermidis, P. acnes et C. striatum possèdent un effet synergique sur l’expression de gènes inflammatoires par les kératinocytes et les fibroblastes. Les sécrétomes de P. acnes et de C. striatum se sont également montrés capables d’inhiber une partie de la réponse inflammatoire des kératinocytes, pouvant aider le pathogène lors de la transmission/dissémination précoce.