Thèse soutenue

Caractérisation des connexions cellules de Purkinje-cellule des noyaux profonds dans le cervelet de souris
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Orçun Orkan Özcan
Direction : Philippe IsopeArvind KumarAdrianus Aertsen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 20/03/2017
Etablissement(s) : Strasbourg en cotutelle avec Université de Fribourg (Fribourg, Suisse)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Chris I. De Zeeuw
Examinateurs / Examinatrices : Romain Coutagny
Rapporteurs / Rapporteuses : Chris I. De Zeeuw, Yann Humeau

Résumé

FR  |  
EN

Le cervelet permet l’apprentissage moteur et la coordination des mouvements fins. Pour ce faire, il intègre les informations sensorielles provenant de l’ensemble du corps ainsi que les commandes motrices émises par d’autres structures du système nerveux central. Les noyaux cérébelleux profonds (DCN) constituent la sortie du cervelet et intègre les informations provenant des cellules de Purkinje (PC), des fibres moussues et des fibres grimpantes. Nous avons étudié les connexions fonctionnelles entres les PC et les DNC in vivo, grâce à une stimulation optogénétique des lobules IV/V du cortex cérébelleux et à l’enregistrement multi unitaire du noyau médian. Nous avons ainsi identifié deux groupes de cellules au sein des DCN, présentant des caractéristiques propres au niveau de leur fréquence de décharge et de la forme des potentiels d’action, en accord avec la dichotomie établie par une précédente étude in vitro permettant de séparer les neurones GABAergiques des autres neurones. Nos résultats suggèrent que les PC contrôlent la sotie du cervelet d’un point de vue temporel. De plus, la ciruiterie interne des DCN conforte ce résultat de part le fait que les cellules GABAergiques ne produisent pas d’effet temporel au travers de l’inhibition locale.