Les statues égyptiennes du Nouvel Empire au Louvre : une synthèse
Auteur / Autrice : | Christophe Barbotin |
Direction : | Frédéric Colin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 20/01/2017 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie et histoire ancienne : Méditerranée et Europe (Strasbourg ; 2001-....) |
Jury : | Président / Présidente : Edouard Laroche |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Traunecker, Luc Delvaux, Danielle Haug | |
Rapporteur / Rapporteuse : Françoise Labrique, Annie Gasse |
Résumé
Le musée du Louvre conserve 302 statues égyptiennes du Nouvel Empire, une collection suffisamment riche pour obtenir certains résultats susceptibles d’être extrapolés à l’ensemble de la statuaire de la période. Le présent travail aborde cet ensemble sous un double aspect. Analyse quantitative et qualitative d’après les critères modernes d’abord, essai d’analyse selon les critères égyptiens antiques explicites et implicites ensuite. Ces derniers se déduisent notamment des rapports entretenus entre les images en deux dimensions, qui procèdent directement de l’écriture, avec leur transcription en volume que constitue la statuaire. On découvre alors que la construction de la statuaire repose sur les aspects fondamentaux de mobilité et d’immobilité, d’action ou d’inaction, et qu’elle obéit d’une manière générale aux règles aspectives propres à la pensée égyptienne, avec la manifestation fréquente du point de vue perspectif qui se surimpose à ces règles de base.