Marquage métabolique des isoprénoïdes bactériens produits par la voie du méthylérythritol phosphate : un point de départ vers un nouvel inhibiteur
Auteur / Autrice : | Zoljargal Baatarkhuu |
Direction : | Alain Wagner, Myriam Seemann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie bioorganique |
Date : | Soutenance le 05/09/2017 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Chémo-biologie synthétique et thérapeutique (Strasbourg ; 2009-....) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Burger |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Burger, Joëlle Dubois |
Mots clés
Résumé
Les isoprénoïdes, présents dans tous les organismes vivants, sont synthétisés selon deux processus: la voie du Mevalonate et la voie Méthylérythritol phosphate (MEP). Cette dernière, absente chez l’humain, est très étudiée car elle représente une cible pour le développement de nouveaux antimicrobiens. Le ME-N3, un analogue du méthylérythritol portant un azoture, a été synthétisé et exploité dans des expériences de marquage métabolique de la voie MEP en utilisant un couplage bioorthogonale suivi d’une analyse par LC/MS. De façon intéressante, nous avons découvert que le MEP-N3, un analogue du MEP, inhibe l'enzyme IspD d’ E. coli (3ème enzyme de la voie MEP). Les études cinétiques ont révélé que le MEP-N3 possède la meilleure activité inhibitrice sur IspD d’ E.coli en comparaison avec les inhibiteurs connus, et que le mécanisme d'inhibition est de type mixte. Une étude détaillée du mécanisme de la réaction catalysée par IspD a été réalisée pour la première fois, en utilisant une analyse cinétique à deux substrats.