Œuvre(s) du pluriel : vers une esthétique du dispersé
Auteur / Autrice : | Michel Lascault |
Direction : | Germain Roesz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques |
Date : | Soutenance le 30/09/2017 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : François Jeune |
Examinateurs / Examinatrices : Évelyne Toussaint, Daniel Payot | |
Rapporteur / Rapporteuse : François Jeune, Jean-François Robic |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La pluridisciplinarité artistique contemporaine, qui remonte à l’humanisme et au romantisme, est-elle encore liée à un désir de connaissance et de totalité, ou s’inscrit-elle dans un spectre de fragmentation ? Les défaillances reconnues du savoir, du sujet et de l’œuvre forment une résistance à la puissance des technostructures. La sphère de l’art, détachée de la division du travail artistique, s’inscrit dans une négativité non dialectique. Par la sape méthodique des référents et des maîtrises, l’œuvre s’ouvre au désordre et au manque. Poursuivant simultanément plusieurs démarches distinctes dans les arts visuels, la musique et l’écriture, passant de l’art populaire à l’art intellectualisé, étant autant témoin qu’acteur de mon travail, je propose une approche de l’art qui se définit plus par l’errance et la pluralité que par un projet unitaire. La position mineure et dispersée se ressource dans une poïétique prolifique : simultanéité divergente, transposition négative, hétérogénéité, confusion des temps, présence du vide et du fantomatique…