Les transformations des relations tonales, des fonctions et des types formels contribuant à l'unité compositionnelle dans les œuvres orchestrales de Max Reger
Auteur / Autrice : | Miona Dimitrijevic |
Direction : | Xavier Hascher |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance le 15/09/2017 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Chouvel |
Examinateurs / Examinatrices : Charles Wilson | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marc Chouvel, Henri Gonnard |
Mots clés
Résumé
L’analyse examina l’impact des relations tonales, des fonctions et des types formels transformés sur l’unité compositionnelle dans les œuvres orchestrales de Max Reger. Le contexte théorique est celui de nouvelles Formenlehre et Harmonielehre. La forme conçue comme une succession des fonctions fut analysée sur la base de la théorie des fonctions formelles de Caplin. Son apparatus analytique a été combiné avec le modèle sophistiqué de ponctuation et le concept de la déformation de la théorie de la sonate de Hepokoski et Darcy. En examinant les relations et la structure tonales, l’analyse adhère au concept de la monotonalité de Schoenberg. L’attention analytique fut focalisée sur les motifs harmoniques dérivés des accords, des progressions et de la ligne de basse. La Grundgestalt (une configuration fondamentale) fut perçue comme une structure motivique ou un contour intervallique quasi-arythmique. L’analyse montra comment Reger avait confirmé la clarté de l’unité tonale du mouvement ou de l’œuvre.