Thèse soutenue

Le marché des livres d'emblèmes en Europe. 1531-1750

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Auteur / Autrice : Renaud Milazzo
Direction : Chantal Grell
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire, histoire de l'art et archéologie
Date : Soutenance le 11/10/2017
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Dynamiques patrimoniales et culturelles (Guyancourt, Yvelines ; 1994-....) - Dynamiques patrimoniales et culturelles (Guyancourt, Yvelines ; 1994-....)
établissement opérateur d'inscription : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....)
Jury : Président / Présidente : Christine Lebeau
Examinateurs / Examinatrices : Chantal Grell, Marc Zuili, Joran Proot
Rapporteurs / Rapporteuses : Jan Blanc

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Si les livres d’emblèmes ont servi de sujet à de nombreuses études littéraires, leur marché n’a pas fait l’objet d’une analyse historique systématique. Pour y parvenir, cette recherche se base sur deux sources. Un corpus a été réalisé à partir des catalogues des principales bibliothèques permettant de suivre année par année, sur deux siècles et au niveau européen, l’évolution de la production des livres d’emblèmes. Rapidement cette étude a fait ressortir que le principal éditeur de ces ouvrages n’est autre que Christophe Plantin dont la politique commerciale dans ce domaine sera reprise par ses héritiers aussi bien à Anvers qu’à Leyde. La richesse des sources conservées au Musée Plantin-Moretus permet non seulement de connaître tous les frais de fabrication de nombreux livres d’emblèmes mais surtout d’en suivre les ventes au niveau national et international grâce aux foires de Francfort.La recherche a déjà souligné que la vogue des livres d’emblèmes suit de près la progression des idées de Luther en Europe. Les premiers dépouillements et analyses statistiques ont permis de confirmer que si les livres d’emblèmes sont, à l’origine, majoritairement silencieux sur les préférences confessionnelles de leurs auteurs, ils éveillent l’intérêt d’imprimeurs, d’éditeurs et d’auteurs imprégnés d’une culture favorable aux différents courants réformés. Ce facteur est souvent masqué par la prolifération tardive des livres d’emblèmes jésuites et dominicains répondant aux principes tridentins. A ce sujet, les deux sources utilisées ici permettent d’éclairer significativement la ventes des livres d’emblèmes au XVIe et XVIIe siècle.