Trois études portant sur les unions monétaires et le commerce
Auteur / Autrice : | Laura Lebastard |
Direction : | José De Sousa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 06/12/2017 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Réseaux, innovation, territoires et mondialisation (Sceaux, Haut-de-Seine) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Inmaculada Martínez-Zarzoso |
Examinateurs / Examinatrices : José De Sousa, Inmaculada Martínez-Zarzoso, Volker Nitsch, Laura Hering, Isabelle Rabaud, Matthieu Crozet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Volker Nitsch, Laura Hering, Isabelle Rabaud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse relève du commerce international, des politiques monétaires et de macroéconomie internationale. Le premier chapitre étudie les différentes caractéristiques des différents régimes de change fixe et évalue les effets de chacune de ces caractéristiques sur le commerce international. Il apparaît que la transparence des prix et les coûts de transaction liés au changement de monnaie n’ont pas d’effet significatif sur le commerce, seule la crédibilité du régime de change fixe (liée à l’absence de possibilité de dévaluation) augmente significativement le commerce. Cela explique pourquoi seule l’union monétaire augmente le commerce entre ses membres dès les premières années du régime de change. Le second chapitre s’intéresse aux effets de l’euro sur le commerce pendant la crise financière de 2008-2009. Il apparaît que l’euro amortit la chute du commerce observée partout dans le monde, grâce à l’absence de volatilité du taux de change entre ses membres. Le troisième chapitre présente un modèle théorique permettant d’étudier la transmission des chocs dans une économie spécialisée verticalement, et propose une politique monétaire optimale pour stabiliser l’économie. Le modèle promeut des politiques monétaires symétriques entre les deux pays partageant un mode de production basé sur les chaînes globales de valeur.