Vision-Oculomotricité et attention : Marqueurs cognitifs de dépistage chez des sujets atteints de schizophrénie
Auteur / Autrice : | Simona Caldani |
Direction : | Maria-Pia Bucci, Isabelle Amado |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 16/10/2017 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) |
Laboratoire : Maladies neurodéveloppementales et neurovasculaires (Paris ; 2005-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Siegler |
Examinateurs / Examinatrices : Maria-Pia Bucci, Isabelle Amado, Isabelle Siegler, Bertrand Gaymard, Anne Giersch, Chantal Milleret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bertrand Gaymard, Anne Giersch |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La schizophrénie est un trouble mental qui touche environ 1% de la population mondiale et qui représente l’une des principales causes de handicap psychique. Depuis plusieurs années, des nombreuses études ont montré la présence d’anomalies oculomotrices ainsi que de la motricité fine chez des sujets appartenant au spectre la schizophrénie, soulignant l’intérêt d’approfondir la recherche de biomarqueurs dans cette pathologie. Dans cette thèse nous avons réalisé trois études afin d’examiner l’oculomotricité et la présence de signes neurologiques mineurs (SNM, NSS, Neurological Soft Signs) chez des patients avec schizophrénie, des apparentés sains des patients ainsi que des sujets à haut risque de developper une psychose (UHR) en les comparant avec des sujets contrôles. Pour la première fois nous nous avons enregistré les saccades mémorisées chez des sujets UHR en relation aux SNM (etude 1). Les résultats nous ont montré que les sujets avec schizophrénie, les apparentés sains et les sujets UHR rapportaient plus d’erreurs aux saccades mémorisées par rapport aux sujets contrôles, plus précisément les UHR ayant un nombre plus importants des SNM. L’etude 2 nous a permis d’élargir les investigations en étudiant l’instabilité de la fixation visuelle ainsi que la poursuite. Les résultats nous ont monté une instabilité de la fixation ainsi qu’un default du contrôle saccadique à la poursuite surtout chez les patients avec une présence plus important des SNM. Enfin, l’étude 3, en utilisant la méthode d’apprentissage automatique nous avons pu développer un modèle de machine à vecteurs de support avec l’objectif de pouvoir évaluer les valeurs prédictives différentielles pour mieux discriminer nos quatre groupes de sujets. Cette analyse nous a permis de souligner l’importance de la prise en compte des paramètres oculomoteurs ainsi que des Signes Neurologiques Mineurs dans l’étude sur la détection précoce de la schizophrénie.