Klystrons et IOTs multifaisceaux à fort rendement
Auteur / Autrice : | Quentin Vuillemin |
Direction : | Alex C. Mueller |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des accélérateurs |
Date : | Soutenance le 28/08/2017 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, hadrons, énergie et noyau : instrumentation, imagerie, cosmos et simulation (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de physique nucléaire (Orsay, Essonne ; 1956-2019) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Elias Khan |
Examinateurs / Examinatrices : Alex C. Mueller, Elias Khan, Jean-Marie de Conto, Michael Benedikt, Rodolphe Marchesin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Marie de Conto, Michael Benedikt |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La consommation d'énergie est au centre de nos préoccupations. Quelle qu'en soit la raison, économique, écologique, ou politique, ce problème est aujourd'hui au coeur de notresociété.L'objectif de cette thèse est de proposer un moyen de réduire le coût énergétique de composants spécifiques: les klystrons et les klystrodes, appelées aussi IOTs pour Inductive Output Tubes. Ces composants sont des amplificateurs utilisés comme source de haute puissance RF (Radio-Fréquence). Ces tubes existent sous plusieurs formes mais l'état de l'art, en matière de consommation d'énergie, sont les tubes multi-faisceaux. Nous nous fixons donc comme objectif d'améliorer ces klystrons et IOTs multi-faisceaux : les MBKs et MBIOTs. Cette thèse s'inscrit dans le contexte d'amélioration des accélérateurs de particules, par le biais d'une meilleure production des ondes radiofréquence; plus particulièrement en améliorant le rendement des tubes. Améliorer le rendement signifie simplement diminuer l'écart entre l'énergie fournie pour générer les ondes radios et l'énergie effectivement produite etutilisée dans les accélérateurs. Afin d’atteindre cet objectif, la thèse décrit une nouvelle méthode d’analyse des données des simulations (le diagramme de dispersion de vitesse), explique les étapes de conception d’un tube, et approfondit théoriquement la dynamique des électrons et les structures liées au haut rendement.