Thèse soutenue

Recherche de particules supersymétriques dans le canal hadronique et calibration des jets avec le détecteur ATLAS du LHC

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Baptiste Abeloos
Direction : Nikola Makovec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique des particules
Date : Soutenance le 20/07/2017
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Particules, hadrons, énergie et noyau : instrumentation, imagerie, cosmos et simulation (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de l'accélérateur linéaire (Orsay, Essonne ; 1969-2019)
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Achille Stocchi
Examinateurs / Examinatrices : Nikola Makovec, Achille Stocchi, Pascal Pralavorio, Filip Moortgat, Christophe Clément, Caroline Collard
Rapporteurs / Rapporteuses : Achille Stocchi, Pascal Pralavorio, Filip Moortgat

Résumé

FR  |  
EN

Le Modèle Standard de la physique des particules est un modèle décrivant très bien les particules élémentaires et leurs interactions mais plusieurs raisons motivent les physiciens à rechercher de la physique au-delà de ce modèle. La supersymétrie correspond à une des extensions les plus prometteuses. La thèse est axée sur deux sujets, et repose sur les données acquises en 2015 et 2016 avec le détecteur ATLAS du LHC (CERN):La première partie est un travail de performance permettant d'améliorer la mesure de l'énergie des jets de particules. Ces objets sont générés par l'hadronisation des quarks et des gluons par interaction nucléaire forte et sont difficiles à reconstruire. Ma contribution correspond à la dernière étape et repose entièrement sur les données. La méthode se base sur les mesures effectuées sur les photons qui servent d'objets de référence. Mon travail a consisté à mettre en place la méthode, estimer les corrections en énergie et évaluer les incertitudes. Les corrections obtenues sont de l'ordre de 2-3% en fonction de l'énergie des jets. L'incertitude sur l'échelle en énergie des jets est estimée à environ 1% pour les trois types de jets étudiés. Les résultats sont actuellement utilisés par la collaboration ATLAS. Cette méthode permet également de mesurer la résolution en énergie des jets du détecteur. Une résolution de l'ordre de 17%-22% est obtenue à 40 GeV en fonction du type de jet étudié, et 4% à 1 TeV, avec une incertitude de l'ordre de 10%.La deuxième partie de la thèse porte sur la recherche d'un signal de supersymétrie. Le signal recherché correspond à la production d'une paire de squarks ou de gluinos et comprend des jets et de l'énergie transverse manquante dans l'état final. Mon travail porte principalement sur l'optimisation des critères de sélections en se basant sur plusieurs modèles simplifiés de supersymétrie. Neuf nouvelles régions de signal ont été introduites dans l'analyse. Les limites tracées au cours du Run 1 sur la masse des squarks et gluinos ont ainsi été augmentées pour atteindre une valeur maximale respective de l'ordre de 1.6 TeV et 2 TeV sur les modèles étudiés.