Thèse soutenue

Etude du rôle des fibroblastes associés au mélanome dans la modulation de la réponse immune anti-tumorale : influence de la sécrétion de métalloprotéinases matricielles sur la lyse tumorale dépendante des cellules NK et de l’hypoxie sur leur potentiel immunosuppresseur

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Auteur / Autrice : Linda Ziani
Direction : Jérôme Thiery
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 02/06/2017
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cancérologie : biologie-médecine-santé (Villejuif, Val-de-Marne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Immunologie intégrative des tumeurs et immunothérapie des cancers (Villejuif, Val-de-Marne ; 2006-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Éric Solary
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Thiery, Éric Solary, Claudine Kiéda, Cédric Gaggioli, Eric Tartour, Nicolas Dumaz
Rapporteur / Rapporteuse : Claudine Kiéda, Cédric Gaggioli

Mots clés

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Résumé

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Les fibroblastes associés au cancer (CAF) jouent un rôle central dans un processus complexe d'interaction entre les tumeurs et le stroma et favorisent la croissance tumorale. Des preuves émergentes suggèrent que ces fibroblastes sont impliqués dans l'altération de la réponse immune anti-tumorale. Cependant, les mécanismes immuno-modulateurs sous-jacents dépendants de ces fibroblastes ne sont encore que très partiellement définis. Au cours de ma thèse, j’ai mis en évidence que les fibroblastes associés au mélanome diminuent la susceptibilité des cellules tumorales de mélanome à la lyse induite par les cellules Natural killer (NK) par un mécanisme dépendant de la sécrétion de métalloprotéinases matricielles (MMPs) actives. Cette sécrétion de MMPs réduit l'expression de deux ligands du récepteur activateur NKG2D, MICA/B, à la surface des cellules tumorales et diminue par conséquent l'activité cytotoxique des cellules NK dépendante de NKG2D contre les cellules tumorales de mélanome. D’autre part, grâce à une approche génomique globale, mon travail a montré que l’hypoxie au sein du stroma tumoral pourrait augmenter les capacités immuno-modulatrices des CAFs en modifiant l’expression d’un ensemble de gènes qui codent pour des protéines immunosuppressives. L’ensemble de ces résultats démontrent donc que les CAFs sont des déterminants essentiels modifiant la susceptibilité des cellules tumorales aux cellules tueuses mais qu’il existerait également un dialogue entre le microenvironnement hypoxique et les CAFs leur permettant d’augmenter leur potentiel immunosuppresseur.